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Belgicismes_ Comment les Belges parlent le Français!

Belgicismes: Comment les Belges parlent le français !

Dans la vidéo en dessous, je parle des Belgicismes avec Félix Wang, qui est un polyglotte belge très connu en ligne pour sa chaîne de YouTube, Loki2504.

Le français de la Belgique est différent du français parlé en France dans les cas suivants : les chiffres 70-79 et 90-99, l’emploi de « savoir » au lieu de « pouvoir » et les différences de vocabulaire qui peuvent être marrantes.

Les Chiffres

Il y a encore des traces du système vigésimal (basé de 20) dans la langue française de France et donc elle n’utilise pas exclusivement le système décimal.

Cela pose certainement beaucoup de problèmes pour les étrangers qui veulent apprendre le français, par exemple, le chiffre « quatre-vingts » exige des calculs qui ne sont pas nécessaire dans les autres grandes langues européennes comme l’allemand, l’anglais, l’italien ou l’espagnol (même si l’expression « four-score » existait dans l’anglais ancien. C’est pareil dans le français parlé en Belgique. Cependant, un séjour en Belgique ne demande pas les mêmes atouts mathématiques qu’un voyage en France.

20 Euro Note
La langue française a encore des traces du système vigésimal

En français standard le chiffre 70 est « soixante-dix ». Ce chiffre est particulièrement difficile pour les gens qui apprennent le français parce que ces chiffres semblent commencer par un « six » mais en fait c’est un « sept » suivi par un « zéro ». Heureusement, les belges disent « septante » qui est vraiment plus logique. De même pour les chiffres entre 90 et 99.

Quand les français disent « quatre-vingt-dix » pour « 90 », un belge dirait « nonante ». « Nonante » vient du « neuf » et voilà c’est un belgicisme bien plus logique. Pour éviter les malentendus, les français ont l’habitude d’employer du rythme et de l’intonation spécifique pour éviter la confusion avec les numéros de téléphone. Par exemple pour distinguer entre « 60 10 » et « 70 » (« soixante dix » et « soixante-dix »), les français vont bien séparer le « soixante » et le « dix » dans le premier cas pendant que les deux éléments de « soixante-six » sont prononcés comme un seul mot pour les rendre plus clairs.

« Savoir » vs « Pouvoir »

Un autre belgicisme, est l’utilisation du verbe « savoir » au lieu de « pouvoir ». Dans la vidéo, vous pourrez voir un exemple où cela m’a provoqué un malentendu amusant avec un barman bruxellois. Si quelque chose n’est pas possible, les Belges disent souvent : « Je ne sais pas le faire ». Cette phrase est vraiment à la belge. Un Français dirait : « Ce pas n’est possible » ou « On ne peut pas le faire ». Dans ce cas-là, un visiteur trouvera la version française plus claire que la belge.

« Serviette » v « Essuie »

Pourquoi les Belges m’amènent un mouchoir quand j’ai besoin d’une serviette pour me sécher?

En français standard, le mot on utilise le mot « serviette » pour le chiffon avec lequel on se mouche et pour un mouchoir pour se nettoyer pendant un repas. Cependant, il c’est clair d’après le contexte duquel on parle. En Belgique, le mot « serviette » fait référence au mouchoir seulement. Le mot pour le premier est « essuie ». Alors bonne chance pour vous essuyer avec un petit mouchoir en papier si vous demandez une « serviette » lors d’une visite à la piscine.

La « Mitraillette »

Pourquoi les Belges commandent des mitrailleuses dans leurs restaurants « fast-food »?

Il n’est pas nécessaire de paniquer si vous entendez un Bruxellois crier le mot « mitraillette » dans votre fast-food local. Vous n’êtes pas dans le risque de devenir une victime collatérale d’un massacre. Le seul danger de cette « mitraillette » est la taille de votre ceinture. La « mitraillette » commandée est un sandwich calorifique qui est composé d’une demi-baguette avec de la viande, des frites et de la mayonnaise ou la sauce ketchup.

Pas de « cou épais » parmi nos trois ! Moi, Benny Lewis et Jan van der Aa

Un « Dikke Nekke »

Pourquoi les Belges m’appellent un « gros cou » en néerlandais quand je suis français?

La Belgique est un pays trilingue – les langues officielles sont le néerlandais, le français et l’allemand – donc le français parlé en Belgique a aussi quelques expressions néerlandaises qui ne sont pas utilisées en France. Par exemple, un « dikke nekke » ou un « gros cou » est un terme péjoratif utilisé pour désigner quelqu’un qui est perçu comme arrogant et méprisant envers autres. Il est vrai que certains Belges pourraient être tentés de lancer cette expression vers leurs cousins gaulois en France.

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